Inscription soirée débat du 16/01/2020 : bronchiolite du nourrisson
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A l’initiative du CDOMK 34, une soirée sur les pratiques complémentaires s’est déroulée ce mardi 6 novembre 2018.L’objectif était de mettre en avant les missions de l’Ordre sur la qualité et la sécurité des pratiques dans un « contexte d’Evidence Base Practice » sur lequel la masso-kinésithérapie s’est engagée. Il a été rappelé les avis du CNO sur la pratique de la microkinésithérapie et sur la biokinergie, qui soulignent le risque de dérive thérapeutique à laquelle peuvent être soumis les MK intéressés, et qui de fait contreviendrait aux règles déontologiques.
Un patient sur 2 ne suit pas sa prescription (OMS, 2003), 2 milliards par an et 1 million de journées d’hospitalisation par an dues à la non observance (Fondation Concorde, 2014).
La HAS a rendu une recommandation sur le « développement de la prescription des thérapeutiques non médicamenteuses validées » (HAS, 2011)
Des voies d’amélioration ont été identifiées. Elles s’organisent autour de 4 axes :
Classification des INM :
Les catégories et sous-catégories d’Interventions Non Médicamenteuses (INM)
Une INM se définit par :
Tout en s’inscrivant dans l’EBP, cette approche ouvre une voie méthodologique innovante pour nos pratiques, très différente de celle de la pharmacologie dont les méthodologies de validation de l’efficience sont difficilement applicables à nos exercices. Dans ce contexte, le principe de recherche de l’efficacité et de l’acceptabilité prend le dessus sur celui de la causalité. On pourrait faire un parallèle sur l’avènement des psychologies comportementales attachées aux effets thérapeutiques versus la psychanalyse attachée aux causes du trouble.
Présentation des cartographies de travail et des tableaux musculaires issus de l'embryologie
Motifs de consultation,
Déroulement d'une séance,
Enseignement de la microkinésithérapie en France et dans le monde (enseignement réservé aux kinésithérapeutes/physiothérapeutes et médecins),
Travaux scientifiques: les 7 évaluations publiées dans des revues internationales et les évaluations cliniques.
Le débat s’est ensuite poursuivi auprès de la cinquantaine de participants.
Il est important d’expliciter les motivations de l’ordre qui peuvent parfois être ressenties comme rétrograde ou peu adaptées aux évolutions de nos pratiques mais qui donnent le cadre de la rigueur à laquelle nous devons répondre. Les patients, très demandeurs de nouvelles expériences sont en droit de bénéficier d’une prise en charge conforme avec les données actuelles de la science et respectueuse du principe de « non-perte de chance. » L’ordre a également la mission d’accompagner ces nouvelles pratiques vers des méthodologies appropriées à leur reconnaissance. Cette soirée a été construite et comprise en ce sens.
Ainsi qu’il est explicité dans l’avis du conseil national de l’ordre n°2016-03 du 24 mars 2016, le masseur-kinésithérapeute est qualifié pour encadrer des activités physiques ou sportives adaptées à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical de tout patient.
Il peut donc exercer la fonction d’éducateur d’une activité physique ou sportive et user de ce titre, sous réserve de respecter également les conditions d’honorabilité et de déclaration fixées par le code du sport.
Toutes les démarches sont expliquées sur le site du Conseil National